La Famille De Dieu
Trop côtoyer le monde extérieur revient en effet, selon les principes de la Famille, à rejeter Dieu nommé affectueusement " Bon Papa " par les membres de la communauté. Des cas d'abus sexuels Une vie quotidienne favorisant l'autarcie qui laisse parfois les pires drames se produire. Selon les témoignages de plusieurs anciens membres, les cas d'abus sexuel intrafamiliaux seraient monnaie courante. " J'ai été violée par mon propre frère, lâche Pauline au Parisien. Ma mère l'a toujours soutenu. Il ne fallait pas faire d'histoire. C'est pour cela que je suis partie… ". Et Marine, victime d' attouchements sexuels à l'âge de 13 ans, d'ajouter: " L'enfant victime n'a aucun secours possible puisqu'enfermé dans une communauté où le silence est le mot d'ordre. Le drame est étouffé pour préserver l'unité ". Des cas de figure qui n'ont pas échappé à la surveillance de la Miviludes. " La méfiance de cette Famille envers le monde extérieur dissimule les abus sexuels qui peuvent s'y produire ", admet la secrétaire générale de l'organisation, Anne Josso.
Eglise De La Grande Famille De Dieu
Soupçonnée de dérives sectaire, La Famille – une communauté religieuse recensant 3 000 personnes apparentées – est dans le viseur de la Miviludes. Focus sur cette collectivité aux pratiques étonnantes. Ils sont 3 000 et ne se marient qu'entre eux. C'est la Famille, une communauté religieuse basée à l'est de Paris. Cette collectivité vieille de deux siècles - où seulement huit patronymes se détachent - est soupçonnée de dérives sectaires par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires ( Miviludes). En cause? L'isolement induit par ce mouvement " par rapport au monde extérieur " qui constituerait " une menace d'un point de vue psychologique", notamment pour les enfants. "Les élus de Dieu" Dans cette grande famille, il s'agit avant tout d'être le meilleur croyant possible. " À l'instar des Témoins de Jéhovah ou des Mormons aux Etats-Unis, ses membres anticipent la fin du monde, " analyse pour Le Parisien l'historien Jean-Pierre Chantin, chercheur à l'ISERL (Institut supérieur d'étude des religions et de la laïcité).
Bien sûr, nous n'avons pas accès à la vie de famille de tous. On ne peut que spéculer, par exemple, sur ce qu'a été la vie de famille de Moïse à Madian. Il y fut établi pendant quarante ans, a eu le temps d'y élever une famille avant que Dieu ne l'appelle à délivrer les Israélites. Le deuxième élément frappant, c'est que bien que nous voyions certaines relations familiales positives, comme celles de Ruth avec Naomi, de Job, de Caleb ou de Philippe, il n'y a pas des familles dans les Ecritures que nous pourrions mettre à part et étudier comme la « famille idéale ». Nous sommes ainsi laissés avec les « normes » pour la vie de famille plutôt que des exemples. Une trame de fond: le sanctuaire familial Adam et Eve vivaient en communion avec Dieu quand il venait les visiter dans leur jardin dans la fraîcheur du soir. Ils n'avaient pas un temple que Dieu aurait bâti pour eux. Dieu les visitait dans leur foyer, qui était un lieu naturel pour l'adoration et la communion. Le prototype dans les Cieux était reproduit dans la famille de l'homme sur la terre.