Exercices Spirituels Texte Intégral Résumé
Texte intégral Pr Carlo Ossola © P. Imbert, Collège de France 1 Pierre Hadot, « Mes livres et mes recherches », republié in Exercices spirituels et philosophie an (... ) 1 Pierre Hadot affirme, dans une communication au Collège de philosophie, en 1993, que « la philosophie doit se définir comme un 'exercice spirituel' 1 ». Il ajoute que cette réflexion « remonte aux années 1959-1960, à sa rencontre avec l'œuvre de Wittgenstein ». Dans la citation appuyant cette affirmation, il n'y a pourtant pas cette formule « exercices spirituels » et j'ai l'impression qu'elle fut autorisée, en réalité, par l'œuvre de Roland Barthes, Sade, Fourier, Loyola, de 1971, où les Exercices de Loyola retrouvent leur force de mise en place d'un espace intérieur et théâtral des images spirituelles. 2 C'est tout un mouvement qui conduit Michel Foucault à proposer au Collège de France d'abord Roland Barthes (en 1977) et, à sa suite, Pierre Hadot, dans une même continuité théorique: la quête de soi. 3 L'œuvre de Pierre Hadot se concentre sur cette période de l'antiquité classique de Sénèque à Marc-Aurèle, où la « méditation » va prendre l'ampleur de règle de vie, où « apprendre à vivre », « apprendre à dialoguer », « apprendre à mourir » (ce sont les chapitres de ce livre) font tout un.
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Les exercices spirituels de S. Ignace de Loyola... Traduits du latin en françois, par un Père de la mesme Compagnie | Gallica SYNTHESIS ABOUT CAPTIONS AND CONTENTS TEXT MODE (OCR)
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Gaston Fessard, La dialectique des «Exercices spirituels» de saint Ignace de Loyola, T. III: Symbolisme et historicité (coll. Le Sycomore). Paris, Lethielleux - Namur, Culture et vérité, 1984. 526 p. 22 x 14. 225 FF. Cet ouvrage presque entièrement inédit a été rédigé par le Père Fessard (t 1978) en 1963-65. Il s'agissait, à l'origine, d'un simple épilogue au deuxième tome de La Dialectique des Exercices. Mais le texte prit une telle ampleur que l'auteur envisagea un troisième tome. Comme le signale l'éditeur (le Père M. Sales), la publication de ce volume était dans l'intention du P. Fessard, qui en avait à plusieurs reprises annoncé la parution (cf. l'« Avertissement de l'éditeur», p. 1-4). L'éditeur publie le texte du P. Fessard tel que lui-même l'a laissé, se contentant ici ou là «de légères corrections nécessaires pour l'unification du manuscrit» (cf. la «Note sur l'établissement du manuscrit publié», p. 514-516). L'ensemble du manuscrit publié a été revu par le P. Lubac auquel le P. Fessard confiait habituellement la correction de ses publications.
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L'hygiène de la pensée est la condition de toute réforme des mœurs. Son rationalisme et son intellectualisme le conduisent à envisager la pensée comme le domaine par excellence sur lequel exercer son exigence. 1 Pierre Hadot, Exercices spirituels et philosophie antique, Paris, Études augustiniennes, 1987, p. 1 (... ) 3 L'historien de la philosophie Pierre Hadot a élaboré la notion d'« exercice spirituel » pour désigner l'effort concret de transformation de soi et en particulier de la manière de voir le monde qui caractérise la philosophie antique: « [la philosophie] fait passer d'un état de vie inauthentique, obscurci par l'inconscience, rongé par le souci, à un état de vie authentique, dans lequel l'homme atteint la conscience de soi, la vision exacte du monde, la paix et la liberté intérieure 1. » La Bruyère, partisan des Anciens, prolonge une telle conception de la philosophie: c'est bien comme philosophe qu'il entend se définir, un philosophe présent au monde et soucieux de l'utilité de son discours, un philosophe exemplaire de ce que devrait être le souci de chacun dans la mesure où « il n'y a presque personne au monde qui ne dût avoir une forte teinture de philosophie » (DH, 132-I).
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Citer cet article MLA Nini, Matthew. « Les Exercices spirituels pour imaginer le monde autrement. » Relations, numéro 787, novembre–décembre 2016, p. 41–41. APA Nini, M. (2016). Les Exercices spirituels pour imaginer le monde autrement. Relations, (787), 41–41. Chicago Nini, Matthew « Les Exercices spirituels pour imaginer le monde autrement ». Relations n o 787 (2016): 41–41. Exporter la notice de ce article RIS EndNote, Papers, Reference Manager, RefWorks, Zotero ENW EndNote (version X9. 1 et +), Zotero BIB BibTeX, JabRef, Mendeley, Zotero
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Sa position de spectateur n'est jamais passive: elle met à l'épreuve sa sagacité, qui repose sur une continuité entre « voir », « entendre » et « connaître et juger » (DLC, 60-VI), opérations de l'esprit dont la valeur est avant tout pratique. La « raison », qui n'est pas seulement chez La Bruyère et ses contemporains faculté de raisonner, mais saisie des choses en fonction de leur valeur propre, au nom de laquelle parle le philosophe, commande à la fois la pensée et les comportements, le rapport à soi-même et le rapport à autrui. 2 Bérengère Parmentier voit dans « leur réflexion sur les modes de constitution du sens » un trait co (... ) 4 Les Caractères offrent ainsi une illustration de la mise en pratique du jugement sain, de manière à y engager le lecteur. On ne peut donc réduire le propos de La Bruyère à une réinvention ingénieuse de la topique morale. Une telle lecture serait par trop statique: la pensée est chez La Bruyère en constante réflexion sur elle-même 2. Le choix de l'écriture discontinue se trouve particulièrement adapté à cette démarche: de remarque en remarque se renouvellent les occasions de mettre la raison et le jugement à l'épreuve.
1 Une remarque du dernier chapitre récuse l'utilité de la métaphysique aux yeux d'un chrétien (DES, 23-IV): Toute musique n'est pas propre à louer Dieu et à être entendue dans le sanctuaire; toute philosophie ne parle pas dignement de Dieu, de sa puissance, des principes de ses opérations et de ses mystères: plus cette philosophie est subtile et idéale, plus elle est vaine et inutile pour expliquer des choses qui ne demandent des hommes qu'un sens droit pour être connues jusques à un certain point, et qui au delà sont inexplicables. Vouloir rendre raison de Dieu, de ses perfections, et si j'ose ainsi parler, de ses actions, c'est aller plus loin que les anciens philosophes, que les Apôtres, que les premiers docteurs, mais ce n'est pas rencontrer si juste; c'est creuser longtemps et profondément, sans trouver les sources de la vérité. Dès qu'on a abandonné les termes de bonté, de miséricorde, de justice et de toute-puissance, qui donnent de Dieu de si hautes et de si aimables idées, quelque grand effort d'imagination qu'on puisse faire, il faut recevoir les expressions sèches, stériles, vides de sens; admettre les pensées creuses, écartées des notions communes, ou tout au plus les subtiles et les ingénieuses; et à mesure que l'on acquiert d'ouverture dans une nouvelle métaphysique, perdre un peu de sa religion.