[Tableau] Bataille CrÉMÈRe - Forum Histoire GÉOgraphie QuatriÈMe - 417 - 417
D'abord submergés et encerclés, ils se rassemblent et réussissent à s'ouvrir un passage dans les rangs ennemis. Ils atteignent une petite colline d'où ils arrivent à repousser l'ennemi jusqu'à ce qu'un corps de Véiens les attaque par l'arrière, et les 306 Fabiens sont de ce fait tous tués [ 6]. Toute la gens Fabia est massacrée ce jour-là, excepté Quintus Fabius Vibulanus, qui sera trois fois consul et décemvir, trop jeune au moment des faits [ 7]. La fin de la guerre ( 477 à 476) Ce désastre se déroule au début du mandat des consuls Caius Horatius Pulvillus et Titus Menenius Agrippae Lanatus, en 477 av. Ce dernier est envoyé sur-le-champ contre les Véiens mais est aussi vaincu, et les armées étrusques viennent assiéger Rome. Le consul Caius Horatius Pulvillus est rappelé d'une campagne contre les Volsques et après deux batailles aux portes de Rome, repoussent l'ennemi qui se fortifie en haut du Janicule et ravage le territoire romain [ 8]. L'année suivante, sous le consulat de Aulus Verginius Tricostus Rutilus et Spurius Servilius Priscus Structus, ils sont pris à leur tour dans une embuscade, à l'instar des 306 Fabiens, et essuient de très grandes pertes, et après une tentative désastreuse d'assaut de nuit du camp du consul Servilius, ils se replient sur le Janicule.
Les 306 Fabius Une Famille De Combattants
2858 mots 12 pages Les 306 Fabii Ce texte est un extrait de du livre II des Histoires Romaine de Tite Live, c'est le livre qui relate les débuts de la république et la guerre contre les Étrusques. L'auteur et son oeuvre: Titus Livius, né et mort à Padoue, 59 avant J-C, 17 après J-C. C'est un riche patricien, il s'installe à Rome, homme de lettres, historien, ami d'Auguste. Il n'a pas fait de politique. Son œuvre, appelée Histoire de Rome, publiée vers 29 avant J-C, comprenait 142 livres, il en reste 35. Il est conservateur, admirateur du temps passé, indépendant, honnête et patriote. Historien latin le plus productif, Tite-Live témoin de la décadence de la République et de la formation de l'Empire, contribua à redonner à ses contemporains le sentiment de la grandeur de Rome. Il veut faire une œuvre morale, littéraire et oratoire, nationale. Il opère une adroite combinaison de témoignages, mais on ne peut parler d'impartialité car il fut parfois aveuglé par son patriotisme, ni d'objectivité car il n'a pas de méthode critique précise.
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Il existe chez Tite-Live (VII, 15) une sorte de doublet [ 1] de cet épisode. En 358 av. -C., l'un des consuls, un Fabius, livra bataille aux Tarquiniens d'une manière imprudente. Les Tarquiniens capturèrent 307 [ 2] soldats romains et les mirent à mort de manière infamante. Ces soldats n'appartenaient pas nécessairement à la gens Fabia, mais ils périssaient par la faute d'un Fabius. Il s'agit probablement de deux variantes d'une tradition annalistique défavorable à la gens Fabia. Famille des Fabii Vibulani Ambusti Notes et références [ modifier | modifier le code] ↑ C'est le terme qu'emploie Jean Hubaux, Les Grands Mythes de Rome, Paris, PUF, 1945, p. 68: « L'épisode n'a rien d'ailleurs d'historique: c'est un doublet de la légende des trois cent six Fabius... Il me paraît difficile de distinguer laquelle de ces deux variantes d'un même conte a été conçue la première. » ↑ Dans l'épisode de 477 av. -C., on a aussi le chiffre de 307 si l'on compte le jeune Fabius qui n'avait pas l'âge de participer à la campagne.
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L'année suivante Quintus est réélu consul alors que la guerre contre les Éques et les Véiens reprend. Kaeso, réélu consul l'année suivante (481) est chargé de repousser les ennemis de Rome: il rencontre quelques difficultés à mobiliser les citoyens qui entendent bien faire valoir leurs droits contre les patriciens, il y parvient néanmoins avec l'aide de tribuns de la plèbe et part combattre les Éques tandis que son collègue consul part faire un simulacre de campagne contre les Véiens. Kaeso remporteune victoire sur les Eques! Écrasante, mais pas décisive puisque son infanterie refuse de poursuivre les fuyards… Une fois de plus un Fabii rentre à Rome victorieux, mais détesté de ses soldats. L'année suivante (480) Marcus reprend le consulat, toujours opposé aux lois agraires. Malgré l'animosité du peuple, et grâce à quelques tribuns, il parvient encore et toujours à mobiliser des soldats pour faire face aux nombreuses menaces qui pèsent sur Rome. Les Véiens lancent une grande offensive et les consuls n'osent sortir de leurs camps tant ils ont peur des mutineries de leurs propres troupes.
Le premier des Fabius, il reçut le surnom de Maximus (Très grand) FABIUS (Quintus Maximus Gurges), fils du précédent, cinq fois consul. Il dut son surnom de Gurges à sa gloutonnerie dont il se corrigea. Son imprudence le fit battre par les Samnites. Son père obtint de le servir comme lieutenant, rétablit les affaires, et valut le triomphe à son fils. Il fit encore la guerre avec succès aux Samnites et aux Lucaniens en -276, alla en ambassade auprès de Ptolémée, et mourut en réprimant une révolte des Etrusques. FABIUS (Maximus Quintus Verrucosus), surnommé Cunctator (le Temporisateur), né vers 276 avant notre ère, mort en -203, petit-fils du précédent. Consul en -288, il triompha de la Ligurie, s'opposa aux lois agraires du tribun Flaminius et fut envoyé, en -218, à Carthage pour demander raison de l'agression contre Sagonte, cause de la seconde guerre punique. Prodictateur après le désastre de Trasimène, il arrêta la progression d'Hannibal par la tactique prudente qui lui valut son surnom.