Arrêt 1Ère Chambre Civile Cour De Cassation Du 11 Juin 2009 - Documents Gratuits - Ramy
Porté de l'arrêt: Contrairement à la loi, la jurisprudence est par essence rétroactive. Lorsque la Cour de cassation opère un revirement de jurisprudence, la règle nouvellement dégagée s'applique donc, même aux faits antérieurs. En effet, à l'époque des faits, le médecin n'avait pas l'obligation d'informer la patiente des risques exceptionnels. Arret 9 octobre 2001 revirement jurisprudence pénale. La Cour de cassation a adopté une interprétation différente depuis lors: le médecin est tenu de cette obligation d'information. Aussi, le médecin est en l'espèce condamné.... Uniquement disponible sur
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Publié le 17 oct. 2001 à 1:01 Il était acquis depuis de nombreuses années que les médecins n'étaient tenus de porter à la connaissance de leur patient que les risques normalement prévisibles, et non pas exceptionnels, présentés par un traitement ou une intervention. Responsabilité délictuelle/La responsabilité médicale — Wikiversité. Mais la Cour de cassation a procédé à un revirement de jurisprudence en 1998 et a considéré qu'un médecin est tenu de donner au patient une information loyale, claire et appropriée sur les risques graves afférents aux investigations et soins proposés, même si lesdits risques ne se réalisent qu'exceptionnellement (2) et même si l'intervention est médicalement nécessaire (3). Dans l'arrêt qu'elle vient de rendre (4) la cour va plus loin et fonde le devoir d`information du médecin sur « l'exigence du respect du principe constitutionnel de sauvegarde de la dignité de la personne humaine ». En l'espèce, un homme, né en janvier 1975 et handicapé à 25% après une naissance par le siège, reprochait au médecin accoucheur de ne pas avoir informé sa mère des risques, même exceptionnels, qu'elle prenait en n'accouchant pas par césarienne.
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En juin 2000, il a été jugé que le défaut d'information doit, pour engager la responsabilité du médecin, avoir eu une incidence sur le consentement du patient; ce dernier doit donc établir _ ce qui n'était pas le cas en l'espèce _ que s'il avait été dûment informé, il aurait fait un choix différent (8). Arret 9 octobre 2001 revirement jurisprudences. Lorsque le risque s'est réalisé sans que le médecin ait commis d'autre faute que de ne pas signaler les risques, les tribunaux font application de la théorie de la perte de chance pour évaluer le préjudice: pour obtenir des dommages et intérêts, le patient doit prouver que le défaut d'information lui a fait perdre une chance d'échapper à une atteinte à son intégrité physique. Au vu de toutes ces décisions, la conclusion suivante peut être tirée: l'on va sans doute assister à une augmentation du nombre des actions en responsabilité intentées contre les médecins. Toutefois, les actions fondées sur le seul défaut d'information devraient se raréfier car les patients échoueront souvent à caractériser et à chiffrer la perte de chance, même si cela n'était pas le cas dans la décision du 9 octobre 2001.
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Le médecin doit donc lui avertir de la nature exacte de l'opération que le perturba subir ainsi que les conséquences possibles et lui dire les choix qu'il a entre 2 méthodes curatives. ] Un médecin engage-t-il sa responsabilité vis-à-vis de son patient s'il ne l'avertit pas des risques, même exceptionnels, d'une opération? Revirement à propos du point de départ de la prescription de l’action en nullité des conventions réglementées non approuvées dans les SA. Par Jonathan Quiroga-Galdo, Doctorant. Dans cet arrêt, la Cour de cassation met ainsi en place un véritable devoir d'information ce qui a permis de faire évoluer la responsabilité médicale d'un médecin en l'égard de son patient (II). Mise en place d'un véritable devoir d'information Bien que le médecin n'était, en droit, pas dans l'obligation de révéler une information portant sur un risque exceptionnel la Cour de cassation renvoie ce devoir dans un arrêt rendu le 9 octobre 2001 En droit, l'obligation d'information en 1974 Contexte juridique: Par le décret n°74-27 du 14 janvier 1974, un médecin-chef de service ou un médecin du service doit donner aux malades toutes les informations sur leur état. ]
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Arrêt de la Cour de cassation civ. 1 du 9 octobre Présentation des faits En 1974 Mme X. est enceinte et est suivie par le docteur Y qui l'informe de la présentation en siège de son enfant. Le 11 janvier 1975 elle est hospitalisée en urgence et accouche brutalement dans sa chambre à la clinique dans des conditions difficiles sans aucune autre assistance médicale que celle du médecin Y et d'une sage-femme. Les manœuvres obstétricales entraînent une paralysie bilatérale du plexus brachial de l'enfant Franck, dont il conserve de graves séquelles par la suite au niveau du membre supérieur droit Procédure juridique Ayant atteint la majorité, M. Arrêt 1ère chambre civile cour de cassation du 11 juin 2009 - Documents Gratuits - Ramy. ] La Cour de cassation renvoie donc l'affaire devant la Cour d'appel de Grenoble Appréciation, contexte et portée de l'arrêt Ce pourvoi en cassation et les problèmes juridiques qu'il soulève s'inscrivent dans un débat récurrent concernant la portée temporelle des revirements de jurisprudence. La décision rendue par la Cour de cassation pour cette affaire semble s'inscrire dans la continuité de la doctrine développée par certains juristes et de la jurisprudence rendue par d'autres juridictions supérieures.