Cas Pratique Sur Les Actes Administratifs Unilatéraux - Étude De Cas - Tintamar Bousqq
Selon cette dernière, tous les événements ayant concourus au dommage sont des faits dommageables. La première ne retient que les éléments déterminants et prépondérants. En l'espèce, l'atteinte à la réputation de Paul C. a été causée uniquement par l'écoute téléphonique mise en place par les deux hauts fonctionnaires. Le lien de causalité est rempli et ne fait pas l'objet de difficultés. Au surplus, on ne voit aucune cause d'exonération susceptible d'être invoquée. C'est donc la faute personnelle des deux agents qui a causé le préjudice. La responsabilité de l'Etat est-elle écartée pour autant? Cas pratique droit administratif corrigé 2017. C) L'éventuel engagement de la responsabilité de l'Etat pour une faute personnelle commise par ses agents Lorsqu'existe une faute personnelle, la responsabilité de l'Etat peut être engagée par la victime soit si la faute personnelle se cumule avec une faute de service (1), soit si la faute personnelle n'est pas dépourvue de tout lien avec le service (2). 1) Si initialement il était impossible de cumuler les responsabilités et qu'ainsi la victime devait soit engager la responsabilité de l'administration en cas de faute de service, ou celui de l'agent en cas de faute personnelle, la jurisprudence a doublement évolué.
Cas Pratique Droit Administratif Corrigé 2017
La jurisprudence administrative reconnait également le préjudice dit « affectif » (CE, 24 novembre 1961, Consorts Letisserand). En l'espèce, Paul C., conseiller financier de Léonard H. et d'Edouard W., a été placé illégalement sur écoute par eux. Tout d'abord, il ne s'agit en aucun cas d'un préjudice corporel. Peu de détails sur le préjudice qu'il revendique sont fournis. Toutefois, on peut envisager l'éventualité d'un préjudice moral, et plus précisément d'une atteinte à la réputation et à l'honneur. Cas pratique droit administratif corrigé la. Ce préjudice a déjà été envisagé par le Conseil d'Etat (CE, 3 avril 1936, Sudre). D'autres préjudices peuvent éventuellement être envisagés, notamment si la mise sur écoute a eu des conséquences financières pour Paul C. dans ses relations avec Léonard H. et Edouard W. Le caractère certain du préjudice est avéré en ce qu'il n'est pas éventuel, et aucune situation d'illégitimité ne peut être reproché à Paul C. Il faut également que le préjudice se rattache à une faute. II) La détermination de la faute La faute de l'administration peut être soit une faute « anonyme » du service public, sans auteur identifiable, soit une faute d'un agent public identifié.
A l'origine, les transactions ont été considérées comme des contrats de droit privé, même lorsqu'elles étaient conclues par des personnes publiques. La jurisprudence actuelle est différente: dès lors que le litige auquel elle met fin a donné lieu ou aurait pu donner lieu à une action relevant de la compétence du juge administratif, la transaction revêt un caractère de droit public. Pour que la transaction soit valable, il faut vérifier plusieurs éléments et notamment si les parties au contrat ont la capacité de transiger ou si l'objet de la transaction est licite. ] Il a écrit à Monsieur Prude pour lui dire qu'il va saisir le Tribunal Administratif sauf si ce dernier retire la délibération l'habilitant à signer la transaction. Cas pratique corrigé sur les contrats administratifs. Une transaction peut se définir comme un engagement satisfaisant pour les deux parties, c'est une résolution amiable des litiges. La transaction est définie par l'article 2044 du code civil comme « un contrat par lequel les parties terminent une contestation née ou préviennent une contestation à naître.